Maiche accueille le mardi 9 août au stade des tuileries le concours cantonal de la race comtoise. L’occasion de sélectionner l’élite, de redonner ses lettres de noblesse à un cheval qui a retrouvé la place qu’il mérite dans le cœur des francs-comtois.
Depuis plusieurs jours, les éleveurs qui ont qualifié leurs juments et chevaux se sont préparés. On les a ferrés, fait faire un galop d’essai et marcher au licol, puis courir et appris à présenter correctement. Bien entendu, il y a eu les shampooings, l’entretien de la crinière, le lustrage de la robe…la queue a été nattée et les sabots la plupart du temps peints en noir. Bref, tout devait être parfait pour le concours de la race comtoise, rendez-vous incontournable avant le concours national en septembre.
Car ici, c’est l’élite que l’on sélectionne. Les critères sont drastiques, c’est là le prix de l’excellence. La bible, c’est le standard de la race établi en 1909. Les chevaux doivent avoir un dos bien horizontal, une poitrine profonde, de bonnes proportions entre avant et arrière mais aussi une belle allure que ce soit au pas ou au trot, et enfin de bons aplombs et des articulations fortes. Ces épreuves impitoyables ont permis à des éleveurs de qualifier leurs animaux lors de concours locaux pour en arriver là. L’instant est solennel, important économiquement aussi, car ceux qui sortiront primés prendront évidemment de la valeur. Cette élite sera garante de la pérennité d’une race qui après un retour réussi, a un bel avenir devant elle.